La Démiurgique

Élucubrations

La stabilité doit être évitée, ou du moins ralentie, à tout prix.

La stabilité est-elle inexorable ?

Existe t-il une infinité de variables ?

La compréhension d'un univers est nécessairement incomplète.

Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Par ce principe, on évite certains glissements vers la stabilité, caractérisés par le néant ou l'infini.

Une onde lumineuse ou acoustique ne nous est perceptible que dans un unique ordre de grandeur. Une fréquence trop basse ou trop élevée est indissociable car imperceptible.

Le néant et le chaos sont ils indissociables ?

Le chaos tend-il à être diffus ?

L'apophénie nous permet de distinguer des structures dans le chaos.

De simples règles émergent une variété de structures complexes.

La mémoire du monde doit être contenue dans son état au présent.

Le prisme est ce qui forge le monde. L'interface modèle le chaos du système.

La conscience est nécessairement orientée vers un sujet dont elle définie arbitrairement les contours.

La démiurgique n'extrait pas le démiurge de l'univers. Il en est déjà l'essence créatrice.

Le progrès n'est que la transformation des structures de l'univers.

Quel est le support des projections mentales ?

Confronté à un paradoxe, il faut changer de sujets et de modèles de représentation.

Il faut nommer les sujets plutôt que de chercher des sujets aux noms.

L'avancement de la chaine causale du temps est il nécessaire à la contemplation du démiurge ?

L'univers n'existe que dans l'esprit.

Le démiurge crée le support d'une réalité, frustré de ne pas concevoir celui de la sienne.

La narrativité désigne la perception de structures au sein du chaos.

Le démiurge espère entrevoir les relations gouvernant le système et la narrativité issu des représentations mentales des spectateurs.

Tout modèle de représentation est condamné à l’obsolescence.

Tout existe dans la bibliothèque de Babel.

Toute structure existe là ou elle se trouve dans le chaos infini de l'univers.

La sélection naturelle détrône l'intention comme principal prisme par lequel l'univers est observé.

La principale qualité d'une structure est de se projeter dans l'avenir. Sinon, il y a nulle raison qu'elle existe dans aucune conscience.

Les ordres de grandeurs sont une dimension de l'espace. L'infiniment petit nous est aussi éloigné que l'infiniment grand.

Une théorie n'est jamais absolue car elle se fonde sur un postulat intrinsèquement arbitraire.

L'observation de l'état d'un système révélé tout de son passé et de son avenir pour peu de connaître les bonnes règles.

Tout concept est une structure avec des limites conceptuelles.

La connaissance de la réalité est tautologique.

la pensée est elle un état ou un processus ?

Un modèle théorique est une simulation dans la réalité, et la réalité, on ignore ce que c'est.

Changer d'ordre de grandeur fait émerger de nouvelles structures par la métamorphose continue des anciennes.

Chaque génération purement aléatoire peut générer du sens, grâce aux règles structurantes de son observation.

Dans quel univers un élément peut-il être composé et composant du même élément ?

Le réductionnisme n'est qu'un type de relation parmi d'autres entre les structures.

Il n'y a pas de différence conceptuelle entre une propriété d'une structure et les relations qu'elle entretient avec les autres structures.

On peut distinguer tout univers dans le chaos.

Les frontières des structures se choisissent.

Inventer des modèles de représentation est l'essence de la dimension narrative de la pensée.